About me: Maddie Malone, mon
histoire...(Part 1)
Depuis aussi loin que je me souvienne, j’ai
toujours aimé dessiner. Enfant je dessinais des robes de princesses lol en
quantitée industrielle, si je n’avais pas de feuille je pouvais dessiner sur
tout ce qui me tombait sous la main que se soi un napperon dans un restaurant
avec mes parents ou dans mes cahiers à l’école. Plustard lorsque j’ai commencé
à écouter Top Modèle ( j’assume ma quétainerie =) j’ai commencé à dessiner des
collections de vêtements pour mes Barbies mais ce n’est qu’au secondaire que
j’ai réellement décider que j’allais devenir une grande designer de mode.
J’ai ensuite vécu une période très intense lors
de ma crise d’adolescence, qui ma poussé à établir une profonde réflexion sur
moi-même et sur qui je voulais devenir. Comme les grands designers et les
artistes changeaient souvent de nom et que je voulais me créé une nouvelle moi,
l’heure était venue de me trouver un nom artistique. Magdalena Rouillard
faisait trop québécois trop petit lol et je voyais BIG car lorsqu’on a 15 ans
tout est possible. J’ai lu un livre à cette époque dont je ne me souvient pas
du titre, qui avait un personnage qui s’appelait Pêche Malone et je l’adorais
car elle était séductrice et sensuelle. J’ai donc cliqué sur Malone puis j’ai
eu une amie qui s’est mise a m’appeler Maddie en diminutif de mon prénom
Magdalena qui veut dire Madelaine en français ou Madelyne en anglais d’où le
Maddie. Maddie Malone était née et je signais alors tous mes dessins de ce nom.
Puis j’ai quitté ma campagne natale de
St-Basile de Portneuf ( Dans la région de Québec) les rêves plein la tête pour
allez étudiez la mode à Montréal au Collège Lasalle. Étudier en design de la
mode à été pour moi une douche d’eau froide et un brutal apprentissage de la
vie. J’avais 17 ans, j’étais loin de mes parents, pour la première fois en
appartement et avec un chum en plus. C’était TRÈS dur de gérer autant de
responsabilités à la fois tout en expérimentant la liberté pour la première
fois. En plus les professeurs de mode étaient presque tous désabusés et
débutait souvent leurs cours en nous exposant la dure réalité du monde de la
mode au Québec. Le fameux « Beaucoup d’appelés peu d’élu » nous
était souvent servi. Il en fallait
néanmoins beaucoup plus pour décourager ma passion grandissante pour la mode,
le dessin et surtout la création. Durant deux ans j’ai suivit mes cours en
perdant ma motivation de session en session. Après la mort d’une de mes
meilleures amies et la fin de ma première relation amoureuse qui a duré 3 ans,
j’étais au plus mal et j’ai commencé à échouer mes cours de couture. J’ai
toujours été forte à l’écrit en français grâce à ma mère qui m’a communiqué
sont amour de la lecture et de l’écriture mais mon côté manuel s’en ai toujours
ressenti. Ma technique en design de mode était à 70% manuelle et mes 90%
étaient devenus des 70% puis des 60% puis des 50%. J’ai alors abandonné le
Collège Lasalle après 4 sessions!
Je m’emballe lorsque j’écris mon histoire ce
qui donne des pages et de pages, comme je veux que vous appreniez à me
connaître réellement je publierai mon histoire d’amour avec la mode en
intégralité ce qui veux dire plusieures parties.
Alors la suite la semaine prochaine… Bonne
semaine à vous!
Maddie Malone xoxoxo
Après avoir abandonné mon DEC en Design de mode
au Collège Lasalle, j’ai encore tout
remis en question. Ma vie, mes rêves, etc.
Mais un bel évènement est soudainement arrivé dans ma vie. J’ai commencé une nouvelle relation
amoureuse avec l’homme qui allait être le père de mes filles. Il m’a aidée à
redevenir moi-même, à croire davantage
en moi, et en mon rêve. Il me soutenait
et m’encourageait. J’ai donc repris ma vie en main et j’ai cherché une autre
solution tout en repoussant très loin de moi tout sentiment d’échec.
Je me suis donc mis dans la tête d’aller faire
un Bac en Commercialisation de la mode. Je suis retournée alors à ce que je
faisais le mieux avec le moins d’effort; je me suis inscrite à un DEC en
sciences humaines profil administration. J’ai obtenu un plan de cours bourré de
cours qui sollicitaient mes capacités intellectuelles et une hausse importante
de ma cote R. Mon rêve restait malgré tout le même, j’avais seulement changé de
chemin pour y accéder et cela n’allait pas être la dernière fois…
À la fin de mon DEC, j’ai commencé à travailler
dans les bars et là un gérant a vu mes dessins.
Il m’a alors référée à Julie
Doyon, designer et propriétaire de Judy
Design. Après une interview en 2007,
elle m’a tout de suite engagée comme assistante. Pour moi, c’était déjà le
sommet. Être engagé dans l’industrie de la mode, c’était « le real
deal ». Je volais littéralement sur
des nuages… En plus, j’avais trouvé un autre chemin bien plus intéressant vers
des études supérieures car on peut entrer à l’université sur une base
d’expérience. J’ai alors décidé de
prendre congé de l’école et de travailler à mi-temps dans la restauration et
avec Judy Design.
Une fois de plus, la réalité fut froide et
cruelle lol. J’ai promis mes services gratuitement en échange d’une lettre de
stage ou de référence. De toute façon travailler avec pourboires est
extrêmement payant donc je subvenais très bien à mes besoins et j’aurais payé
pour pouvoir faire ce que j’aimais le plus au monde : travailler en mode.
On travaillait
parfois plus de 10 heures par jour pour
des évènements et on faisait absolument tout par nous-mêmes. Transport d’immenses sacs de vêtements, mise
en place de kiosques de vente, habillage de mannequins lors des défilés, etc.
Jamais je n’ai autant appris et c’est à cette époque que j’ai réalisé qu’être
designer de mode au Québec, ce n’était pas seulement faire un petit dessin,
allez faire une révérence à la fin d’un
défilé et faire une entrevue sur notre inspiration. C’est concevoir le patron,
couper les pièces, coudre le vêtement, essayer le vêtement, organiser un
photoshoot, un défilé, le promouvoir devant les acheteurs, gérer une boutique,
des employés, payer les comptes, organiser les livraisons, gérer les stocks et
les inventaires et j’en passe… La pression est rude et on doit constamment
improviser, régler des problèmes à la dernière minute et surtout faire avec ce
qu’on a. Et trop souvent, ce qu’on a, ce
n’est pas grand-chose. Une chose est sure, j’ai acquis beaucoup d’expérience et
de débrouillardise avec cet emploi!
Le plus gros problème que j’ai rencontré dans
l’industrie, c’est le manque de discipline et d’organisation, de tous ! Dans un
monde d’artistes, c’est un peu comme si on se retrouvait dans un monde de
bi-polaires lol Pardonnez moi l’allusion mais je m’inclus également dans cette
définition. …Il y a des moments de High où on travaille trop, et des moments de
Down où on récupère et on ne fait pas grand-chose. Ces moments sont régis par
les débuts de saison (le High) et le milieu (le Down après le début). En fin de
saison, on reprend du poil de la bête pour les ventes de liquidations et parce
qu’on pense déjà depuis longtemps à la prochaine saison…
Suite la semaine prochaine… en attendant allez
donc voir Maddie Malone Boutique ;
Maddie Malone xoxoxo
About
me- La naissance de Max et de Maddie Malone Boutique
Je travaillais depuis quelques mois avec Judy Design et j’étais plus que jamais
en amour avec le monde de la mode. Je dessinais sans cesse et je présentais mes recherches de tendances à Julie pour
qu’elle s’en inspire. J’adorais mon travail! C’est alors que je suis devenue
enceinte de ma première fille, Maxim. Une petite surprise du ciel qui a tout
fait bousculer mais qui m’a aussi
beaucoup inspirée…Je me devais
maintenant de créer un grand projet qui allait assurer mon avenir et me
passionner à la fois…
À la fin
de mon congé de maternité, j’ai repris un poste de représentante à la Boutique Judy Design, rémunéré cette
fois. Julie nous traitait comme des travailleuses autonomes, et nous laissait
carte blanche sur le développement marketing pour augmenter nos commissions de
ventes. C’est alors que l’idée de la
vente en ligne est apparue dans mon esprit, dans le but de vendre plus de JUDY.
Mais c’est surtout la naissance de ma petite Max
qui m’a poussée à créer Maddie
Malone Boutique. Avant d’être maman,
j’avais toujours cru que je serais une femme de carrière et qu’être à la maison
n’était pas pour moi. Ma mère a une brillante carrière et je voulais être un
peu comme elle, avoir sa force et son indépendance financière. Mais dès que
j’ai eu Maxim, tout ce que je croyais avoir voulu s’est chamboulé et je me suis
mise à rêver de l’élever moi-même et de pouvoir être là pour la voir grandir.
Je ne voulais pas choisir entre ma carrière ou mon enfant, encore une fois
« I wanted it all! ». La vente en ligne s’est proposée alors à moi
comme une idée de génie.
Je me suis donc lancée dans l’écriture effrénée de mon plan
d’affaires. Maddie Malone Web Boutique était en création. Je compare un peu l’écriture
d’un plan d’affaire à la grossesse; l’excitation est à son comble et on a
parfois peur devant l’inconnu qui est devant nous. Pour me guider dans ce
brouillard, j’ai travaillé en coaching
avec le CLD de Longueuil, pour bien
bâtir mon plan d’affaires et être davantage au courant de mes ressources. J’ai
adoré ma conseillère Jacynthe Beauregard
qui m’a orientée, en étant réaliste et franche. Au départ de mon plan, ma
boutique ne comptait pour seul fournisseur
que JUDY Design . Elle m’a
tout de suite indiqué que jamais je ne réussirais à faire des profits avec si
peu de produits.
Et c’est là que j’ai décidé d’approcher Mojito Collection et Tee-Frame. Mojito
était un fournisseur de Julie à la Boutique Judy Design. Leurs créations se vendaient extrêmement
bien, car les coupes étaient classiques, donc plaisaient à une majorité de
femmes de tous âges. La designer Elena Diatlova a tout de suite accepté
d’être mon deuxième fournisseur. Pour ce qui est de Tee-Frame, j’avais lu un article sur le Blog que j’aime encore
beaucoup aujourd’hui A la mode Montréal,
à propos de cette compagnie. J’ai donc décidé de les approcher avec mon
concept, ils ont accepté!
Mais je dois l’admettre, le projet a réellement
pris forme lors de mon premier entretien
téléphonique avec François Tremblay propriétaire
de Effty Style Desgin. Il a pu me
dresser un portrait de ce qu’il me faudrait comme site et surtout de combien ça
allait coûter. La concrétisation de mon
projet, multipliait les pages de mon plan d’affaires et l’élan de passion du
début me motivait.
Après environ 1 an d’essais et erreurs, de
meetings avec mon concepteur, de préparation, de shootings, de produits, j’ai
dû apprendre à tout encoder et à lier mes inventaires, mes photos avec leurs
prix, leurs grandeurs et la quantité disponible. C’était énormément de travail
car à l’époque comme mon budget de départ était restreint, je devais aller
chercher tous les « samples » des vêtements chez mes designers,
shooter chacun des morceaux sur une mannequin, rapporter les vêtements chez les
designers ensuite et attendre une vente pour retourner chez le fournisseur
chercher le produit vendu.
Le travail avait été, était et allait être
colossal mais en avril 2010 Maddie Malone Boutique était ENFIN en
ligne!!!Et je faisais mes premières ventes=)
Suite la semaine prochaine… C’est long à raconter cette aventure lol en
attendant visitez le produit final La
Boutique!!! Et profitez de mes rabais
;P
Bonne Semaine,
Maddie Malonexoxoxo
*** Joignez-vous à mon groupe Facebook pour toujours voir les nouveautés Maddie Malone avant même qu’elles
soient disponibles sur le site. Vous aimez mon « fashion sence »
SUIVEZ-moi sur Twitter https://twitter.com/#!/MaddieMaloneweb
où je partage toutes mes trouvailles sur l’actualité de la mode ainsi que mes
articles.
Aux alentours de l’été 2010, j’obtenais la
ligne Lucky 7 qui depuis ce jour,
est mon meilleur vendeur et une des lignes que j’adore porter personnellement.
Les prints fashions souvent
provocateurs, sans oublier le confort et l’élasticité ( lol durant mes
grossesses) du tissus m’ont lié d’amour avec ces T-shirts.
Malheureusement à cette même époque en 2010,
une divergence d’opinions (lol) entre Julie et moi, m’obligeait à retirer
les vêtements JUDY de mon site. La vie est remplie d’épreuves à surmonter et cette montagne me stressait
énormément. Ce fut la première
« bombe de compagnie » que j’ai eu à gérer. J’étais depuis le début de ma carrière, un
peu derrière les jupes de Julie Doyon.
Et pour empirer la situation, j’avais basé mon plan d’affaires marketing sur la
vente de cette ligne!
Finalement, en quelques mois, j’ai réussi à
trouver d’autres lignes à vendre qui me plaisaient autant que celle de Judy design, dont : FINN cultured+Cured et GentleFawn. Ce sont toutes deux, des lignes moyen-haute gamme, très fashion.
J’ai commencé à acheter les vêtements
et à les garder en stock. Mes livraisons
sont devenues plus rapides et mes
nouvelles lignes ont eu beaucoup de succès.
Ce qui me mène finalement à aujourd’hui. Je multiplie les formations et les efforts
pour développer mon entreprise. Je choisis, je gère, je photographie, je
développe, compose, je photoshope (j’invente des verbes mais je suis sûre que
si ce n’est pas déjà fait, ces mots seront bientôt au dictionnaire), je facebooke et
je twitte pour faire connaître Maddie
Malone Boutique.
Bien-sûr, je n’y arriverais pas seule. Mes amies m’aident tellement que je pense
écrire un article pour chacune d’entre elles. Je peux toujours compter sur
l’aide de mère qui fait toute ma comptabilité, mes corrections, garde souvent
mes filles, me tiens à jour en me demandant chaque semaine un rapport de
compagnie et me rencontre chaque mois pour fixer des objectifs.
Alors c’est la fin des About Me pour le moment.
Merci beaucoup de votre intérêt pour mon cheminement jusqu’ici dans le monde de la mode. J’espère que mon blog continuera de vous
intéresser encore et encore…
J’ai encore beaucoup de montagnes à surmonter
et bien des choses à apprendre. Je vais
devoir encore continuer à me battre pour réaliser mes rêves et surtout pour que
mes rêves me rendent riche (lol). Mais
je fais ce que j’aime tous les jours et ça, c’est la meilleure raison au
monde de continuer…
Maddie
Malonexoxox
P-s Plein de belles nouveautés Gentle Fawn à venir cette semaine sur Maddie Malone Boutique!!!
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articles.
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